Macron-Borne aujourd’hui, comme hier Hollande Touraine ou Sarkozy-Fillon ou ceux qui aspirent à leur
succéder, nous mènent en bateau en disant que pour
sauver nos retraites, il faudrait travailler plus longtemps. Parler de nos retraites uniquement sous l’angle
des considérations comptables et du jargon technocratique est insupportable.
Nous ne sommes pas des variables d’ajustement ni des
stocks de main d’œuvre corvéables à merci par les
gestionnaires du capitalisme.
Lorsque nous parlons de nos retraites nous voulons
parler de notre santé, de nos vies, de notre travail,
de notre bien-être, pour nous et pour nos enfants.

Travailler davantage, c’est impossible à supporter physiquement et moralement.

Plus on recule l’âge de départ à la retraite, plus on augmente la misère des plus pauvres (près d’un quart n’atteint pas 65 ans) et plus on prive le plus grand nombre
des possibilités d’épanouissement dans sa fin de vie.
Ce n’est pas nos retraites qu’ils veulent sauver mais les
profits, présents ou à venir, des entreprises et les dividendes des actionnaires (en supprimant l’ISF, en mettant
en place la flat tax, en baissant les impôts des entreprises au nom de la « compétitivité », etc.), tout en nous
les faisant payer en sabrant dans les services publics et
les solidarités collectives.
La retraite devrait être un choix politique de partage des
richesses, de justice sociale, de conditions de travail.
Plus globalement, le problème des retraites doit être
inscrit dans la perspective générale du travail, de son
utilité sociale, de son partage et du partage égalitaire
des richesses qu’il génère.
Lutter pour des retraites dignes aujourd’hui, c’est
aussi lutter pour une réduction drastique du temps de
travail, rendue possible et nécessaire par les progrès
techniques et l’élimination progressive des tâches inutiles et parasitaires qui, exclusivement pour des bénéfices financiers, non seulement dévorent notre temps
libre mais contribuent lourdement à la destruction de
l’équilibre de la planète.
À minima, la CNT revendique :
l La hausse généralisée des retraites, des pensions
et des salaires les plus bas pour faire face à l’in-flation et aux financements sociaux ;
l Le retour à l’âge légal de départ à la retraite à 60
ans afin de profiter de la vie en bonne santé ;
l La priorisation de la pénibilité des tâches et des
contraintes liées à la maternité et à l’éducation
des enfants ;
l L’abandon de la décote, qui pénalise les vies chaotiques et de la surcote, qui bénéficie aux nantis.

Travailler tous, moins et autrement

Plus globalement, le problème des retraites doit être
inscrit dans la perspective générale du travail, de son
utilité sociale, de son partage et du partage égalitaire
des richesses qu’il génère.
Lutter pour des retraites dignes aujourd’hui, c’est
aussi lutter pour une réduction drastique du temps de
travail, rendue possible et nécessaire par les progrès
techniques et l’élimination progressive des tâches inu-tiles et parasitaires qui, exclusivement pour des béné-fices financiers, non seulement dévorent notre temps
libre mais contribuent lourdement à la destruction de
l’équilibre de la planète.

Ne laissons pas le capitalisme et l’État diriger nos vies

La CNT appelle à se réunir en assemblées générales, avec les syndicats de
combat, pour décider des luttes à mener.
La CNT soutient toutes les initiatives pour mettre en place des caisses de grève.

Syndicat CNT ETPICS 94