Les OGM alimentaires font partie d’un nouveau marché hyper
spéculatif, celui des biotechnologies où le vivant est cédé aux in­
térêts financiers via la brevetabilité des semences. Le transfert au
privé de la recherche scientifique publique accentue cette course
au profit et le manque de transparence qui l’accompagne. La lutte
de la CNT contre ces OGM s’inscrit dans le cadre de son engage­
ment syndical, anti­capitaliste et internationaliste.

Lutte anti-OGM et action syndicale

Outre les dangers écologiques et sanitaires, il nous semble important d’un
point de vue syndical de dénoncer l’embrigadement des travailleurs de la terre dans la spirale de l’industrialisation à outrance de l’agriculture. Dans ce domaine, nous citerons la "Politique Agricole Commune" qui devait, lors de sa première mise en place en 1962, ouvrir un avenir radieux.

Au final, ce ne sont que surendettement des paysans,
ainsi que pollution des sols et des
nappes phréatiques, qui en résultent.

Droit à une alimentation saine pour tous et toutes

Nous (salariés, travailleurs en formation
ou privés d’emploi) voulons pouvoir
bénéficier d’une alimentation saine et
en quantité suffisante. Nous refusons
une société à deux vitesses où les
aliments de qualité sont réservés aux
nantis et la nourriture industrielle
contenant les OGM aux plus pauvres.

Pour une auto-suffisance alimentaire des peuples

Nous ne sommes pas dupes de l’argumentaire pseudo­humanitaire libéral selon lequel les OGM seraient la solution
à l’éradication de la faim dans le
monde. La vraie cause des famines est
la disparition des cultures vivrières au
profit de monocultures d’exportation
imposées par l’OMC. La souveraineté
alimentaire des peuples ne doit pas
plier sous la volonté des multinationales agroalimentaires.

Les OGM ont
été créés et commercialisés sur un
court terme, non pas dans un élan humaniste mais malheureusement et simplement pour réaliser un profit maximal.

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